Le petit-déjeuner est-il le repas le plus important de la journée ?

Avec un titre pareil, je crois que j’ai déjà capté votre attention 😉

Soit parce que vous pensez que oui, et que vous avez envie d’en savoir plus.

Soit parce que vous êtes persuadé du contraire et  que ce titre vous a fait bondir.

Personnellement, je fais partie de la team “au milieu des deux”. Z’êtes pas avancé avec une réponse pareille !

Mais d’abord, un peu d’histoire …

Le but du premier repas de la journée est littéralement de “rompre le jeûne”. Dans l’Antiquité, ce repas était plutôt frugal, en tout cas pour les riches et les intellectuels. Il était constitué d’un peu de pain et de vin. (santé !). Ce sont les soldats, les ouvriers, les paysans qui prenaient un repas plus substantiel, car ils avaient besoin de “prendre des forces”.

Ce n’est qu’au 18ième siècle que les mets sucrés apparaissent, encore une fois sur la table des plus nantis. Le chocolat était une boisson considérée par les jésuites comme maigre, et était donc autorisée les jours de jeûne. Ils avaient déjà bien compris l’importance de cette pépite !

Á cette même période, il avait été décrété en Angleterre qu’une pinte et demie de gruau – de porridge donc – constituait le petit-déjeuner du pauvre dans un asile.

Heureusement, la célèbre bouillie a depuis retrouvé ses lettres de noblesses !

De nombreuses études ont démontrés l’importance du repas du matin, notamment sur les capacités intellectuelles et l’attention des travailleurs ayant un métier “à risque”. Mais, d’un repas simple, composé de céréales complètes, de soupes, de viande, on est entré dans le 20ième siècle avec de plus en plus de mets sucrés et surtout, la création d’une célèbre marque de céréales prêtes à l’emploi…

L’industrie agro-alimentaire et la publicité nous font croire qu’il faut manger le matin, à tout prix. Et c’est là que ça coince pour moi. Le “à tout prix” qui engendre la culpabilité de ne rien avaler avant d’aller bosser parce qu’on a ni faim, ni envie. Qui fait qu’on emporte un paquet de biscuits ou que l’on fait un crochet à la boulangerie pour se donner bonne conscience, et/ou ne pas tomber dans les pommes dans la journée quand même. D’une fois de temps en temps, cela peut devenir une habitude, par facilité. Avec les conséquences possibles et bien connues : prise de poids, hypoglycémie dans la matinée, fringales l’après-midi, fatigue. Car oui, c’est bien l’hyper-transformé et l’hyper-sucré au quotidien qui pose souci pour notre santé, de manière vicieuse et insidieuse.

Ensuite, notre rythme de vie conditionne les heures de nos repas, dès l’entrée à la crèche. On mange quand on nous l’autorise, à l’heure décidée par l’école, le boulot… Cette perte d’autonomie dans la régulation de nos sensations et de nos besoins n’est pas sans conséquence sur le fait de manger sans faim. Et sans fin.

Et pourtant, vous avez le choix. Celui de ne manger que lorsque la faim se présente (ça s’apprend, c’est parfois ce que je travaille en consultation quand je mets ma casquette de diététicienne).

Mais aussi, le choix de faire les bons choix pour vous dans votre assiette. Là encore, un.e pro de la santé peut vous accompagner.

Et Super Bon peut être utile pour faire la transition : le breakfast mix apporte une longue satiété grâce aux fibres, aux protéines végétales et au bon gras. Vous évitez le risque d’hypoglycémie fulgurante en matinée. Vous pouvez le préparer la veille en 1 minute (juré !), et le déguster au lever ou l’emporter. Tout ça, c’est du vécu testé et retesté ! Jeune maman épuisée de jumeaux, il y a eu une période où j’avalais sur le pouce une brioche aux pépites de chocolat entre 2 biberons avant d’aller travailler (les cordonniers les plus mal chaussés, toussa, toussa); je frôlais le malaise régulièrement en matinée, mais il y avait les biscuits en réunion pour pallier à ça… Bref, j’ai vite revu ma copie et ai intégré les fruits séchés et les noix dans mes en-cas, avant de commencer mes petites expérimentations à partir du flocon d’avoine de mon enfance. Il a été le petit-déjeuner à emporter parfait pour moi durant plusieurs années !

Aujourd’hui, le rythme de travail que j’ai choisi m’a permis de prendre plus soin de moi, de m’écouter un peu plus aussi. Je me suis découverte une passion pour les matins salés. Un vrai besoin même pour pouvoir fonctionner correctement. Mais quand l’envie d’un truc chaud et réconfortant pour aborder la journée se fait sentir, quel bonheur de dégainer mon porridge. D’y ajouter des fruits différents en fonction de la saison. D’en faire même des pancakes !

Bref, je varie en fonction de mes envies, de mon appétit, du temps que j’ai au lever ou que je n’aurai pas avant de longues heures. Je fonctionne alors quasi en mode brunch. Mon préféré du moment : kiwi, omelette aux champignons et yaourt au breakfast mix mangue (éventuellement avec une banane rôtie). Autant dire que là, je peux aller en prospection toute la journée sans faiblir !

Bref, tout ça pour vous dire qu’il n’y a pas de bonne réponse à la question du titre : cela dépend des époques, des cultures, mais surtout de vos propres besoins et de la qualité du carburant que vous avez envie de donner à votre corps. Tout est bon, mais pas tout, pour tout le monde, tout le temps.

Á vous le droit de manger ce qui vous fait du bien, ce qui vous fait envie. C’est finalement la mission que je me suis donnée en vous partageant mes recettes de breakfast mix : réconcilier la santé et le plaisir gourmand.

J’espère pour longtemps encore.

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